Retour en Inde après un premier voyage au début des années 90

 

Anecdotiquement cette fois-ci mon billet fut payé en bonne et due forme.

Non que la première fois fut une traversée clandestine, mais la Pan Am (Pan American World Airways), cette compagnie aérienne américaine qui a fait faillite entre temps, avait vendu plus de billets que de places disponibles lors d’un vol Miami Paris. Elle proposa donc aux voyageurs une compensation pour ceux qui pouvaient attendre. En l’occurrence cette indemnité consistait en un voyage aller-retour gratuit sur n’importe quelle destination. Parmis les lieux les plus éloignés desservi Il y avait bien sur le Japon mais les vols ne transitaient pas par Paris. Le voyage le plus lointain disponible au départ de la capitale de France étant alors l’Inde.

L’occasion faisant le larron ce fut donc l’opportunité d’une excursion au sein de ce sous-continent sauvage qui commença, comme cette fois-ci, par la Nouvelle Delhi. 

 

Des souvenirs de ces semaines passées à crapahuter, altérés cependant des images d’actualités qui viennent maintenant en surimpression, demeure l’image d’une ville Delhi, la New comme l’Old, extrêmement polluée en particulier par les pots d’échappement des rickshaws ainsi que de tous les véhicules crachant et pétaradants à qui mieux mieux. Cela au milieu d'une faune encore bien présente, un cirque animalier décrit à l’époque à l'aide d'un support que certains ne connaissent sans doute plus et que l’on appelait des lettres. Veaux, vaches, cochons, points, mais presque : singes, rats, éléphants, dromadaires, vaches sacrées et moustiques faisaient le commun des rues de l’époque en compagnie aussi des nids-de-poule.


Maintenant c’est un métro qui vous accueil à l’aéroport. Climatisé, confortable, propre mais quasi désert car uniquement affecté aux touristes, hommes d’affaires et employés du tarmac. De nouvelles infrastructures sont présentes et visibles dans et aux abords de la capitale, avec des autoroutes presque exclusivement consacré aux véhicules à moteur et un bitume de bon aloi. Autre indice les compteurs électriques qui émaillent les rues sont maintenant digitaux.


Inutile cependant de s’inquiéter l’Inde éternelle va vite revenir au pas du bourricot ou du dromadaire chargé de transporter les marchandises tel qu’on continue de les croiser dans toutes les villes traversées. Dans le domaine du transport on peut aussi rajouter que les femmes les plus pauvres sont ici largement employées comme portefaix sur les chantiers.